23 mars 2011
Un article dans le magazine culturelle de la région... Classe !
Eric Dodon |
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L'affreux Dodon ! |
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assumerait presque – en aparté, et totalement – sur la toile… A dixansdagemental, rajoutez le précieux sésame “.fr”, et vous en saisirez toute la subtilité… Et l’univers dans lequel ce quadra – en rien attardé ! – s’illustre depuis des lustres : l’illustration de BD ! A cent mille lieues, à vrai dire, du chemin que ce gamin de la banlieue « pas si glauque à l’époque » de Villeneuve-Saint-Georges (94) s’apprêtait à prendre « pour faire plaisir à [ses] parents ! » : kiné ! Un an, pas plus, et le voilà qui atterrit aux Beaux-Arts de Paris, deux ans d’archi, pas plus, « trop de maths, pas assez de dessin, et le plus souvent au bar ! », puis une année à l’école du Louvre « pour reculer l’armée à son maxi ! » Il n’y échappera pas, tiendra un mois avant d’être réformé ! Retour à la case départ. Sans taf. Il cumule les stages – agence de pub, boîte de post-prod – et finit par se “caser” au Centre Paris lecture où il anime des ateliers pour les bambins (qui l’inspirent au plus haut point) – et où il découvre la littérature jeunesse – avant de travailler comme bibliothécaire et d’intégrer de la Maison des illustrateurs (400 adhérents) qu’il présidera deux ans durant. C’est dans ces eaux-là, en 2005, qu’il décroche son premier contrat avec Le petit phare, une maison d’édition tombée sous le charme de ses caricatures d’enfants (qui font un peu penser aux Crados, en moins crades !), publiées dans la collection Le journal de l’affreux Jojo (“Les filles”, “Les potes” et “Je hais les vacances”). Un tabac, mais la boîte dépose le bilan, emportant avec elle toutes ses promesses, comme celles de faire d’Eric un concurrent direct de Titeuf ! Et par là-même tous les rêves de cet illustrateur indépendant. Qui ne lâche pas prise. En septembre prochain, sortira le 4e ouvrage bilingue qu’il a illustré aux éditions Dadoclem, cette fois en français/corse sur l’enfance de Napoléon… Et les six planches de “Light my fire” qui viendront se greffer à d’autres pour donner naissance à un album sur les Doors, édité par La Martinière. Sans compter ses projets qui pullulent : “C’était l’hiver”, un livre noir et onirique ; “La horde infernale”, une BD trash sur le far west… Et un festival d’illustration à Saint-Nazaire (où il a posé ses crayons depuis un an et où il travaille en parallèle comme référent dans une école d’Avalix « pour payer le loyer ») sur lequel il va sérieusement plancher cet été. Marie Bulteau Participera au 4e salon de la BD “Partage ta bulle” de Saint-Gildas
des-Bois, les 26 et 27 mars. |
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